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vendredi 19 janvier 2007

Le grand Kannon

Ce week-end, j'ai du tourisme de proximité. Ca m'a fait penser que cet été, en plus de faire super chaud (comme d'hab, mais comme en plus les températures froides de maintenant sont déjà celles de la mi-mars, il va falloir planifier un voyage a Hokkaido), ce sera rempli de plein de touristes tokyoïtes, et aussi d'outre-océan. Après un déjeuner agrémenté d'anguille et d'explications pour devenir japonais, on est allé au Yasaka-jinja, 八坂神社, un temple juste au bout de Shijô pour appliquer ces nouvelles leçons. C'est valable aussi pour les Japonais, dont la plupart ne savent pas comment bien se comporter dans un sanctuaire, à savoir dans quel ordre se laver les mains avant de rentrer, et de faire le bon nombre de courbettes devant la cloche. Sur le chemin, on s'est arrêté dans les magasins de gâteaux, avec le livre des gâteaux de Kyoto, qui sont très célèbres, pour apprendre à les différencier. Dans le sanctuaire on peut assister à la danse de l'éventail, qui consiste à ouvrir et fermer un éventail une fois en 5 minutes dans de gracieux déplacements.


Puis on est monté derrière le sanctuaire, dans des rues piétonnes très bien que j'avais encore jamais vu, pour arriver au Kodai-ji, 高台寺, temple construit par Nene pour son mari, Toyotomi Hideyoshi. Et c'est super grand, avec un tas de bâtiments.

Le jardin


On aperçoit au loin le grand Kannon de 24 mètres de haut, qui ne fait pas partie de Kodai-ji, donc on est pas allé le voir de près.


Le toit des anciennes maisons


Le soir au nomikai, c'est les retrouvailles de bonne année, avec le même gars avec qui on a heureusement pas reparlé de foot. Contrairement à la plupart des Japonais qui ne connaissent pas Lyon, lui connaît Le Mans et tous les villes des clubs de L1 et L2. Après m'avoir battu sur la composition de l'équipe de France 2006 et 2002, j'ai du recourir à Monaco 2000 pour refaire surface. Mais j'ai été contraint d'abandonner quand il voulait comparer le jeu de Ribéry avec celui de Zidane, ou de voir comment Benzema s'imposait à Lyon.

Sinon, j'en ai aussi trouvé un qui a étudié 3 ans le swahili au lycée.

Le lendemain, je suis reparti dans le dédale de la veille pour mieux cerner le coin, voir de près le Kannon de 24 mètres, tout en passant par 三十三間堂, déja visité en décembre, où se déroulait un concours de tir à l'arc, en mémoire aux temps anciens où le but du jeu était de tirer le maximum de flèches en 24h (8133 flèches pour le samurai recordman). Y'a des arcs qui ressemblent fortement à des branches d'arbre et peu de filles arrivent à toucher la cible. Par contre les hommes étaient bien plus précis ce qui faisait du spectacle pour les troupeaux de papys avec des super objectifs qui bousculent leurs compatriotes pour prendre des photos de tout, y compris de moi mangeant une pomme de terre. (D'ailleurs ça m'était aussi arrivé aussi à Nara, au lieu de prendre le grand Bouddha et ses 440 kilos d'or).


Ca doit être 60m


Après, me voilà après perdu dans le Gion reculé, où je finis par tomber sur la grande statue.


Il est trop tard pour payer les 200 yens et entrer dans l'enceinte, mais avec ses 24 mètres il dépasse bien.


Il est écrit qu'il faut faire longer les cylindres en les faisant tourner. Comme d'habitude de la part des locaux, aucune explication autre que "faut le faire et il va t'arriver des trucs biens".


Je découvre aussi une pagode 5 étages qui domine le voisinage, qui porte le même nom que le sanctuaire Yasaka, bien qu'un peu éloignée. Elle se trouve être au bout d'une ruelle, visible depuis un croisement auquel je suis déjà passé plein de fois en vélo sans la remarquer, c'est tant mieux si des bâtiments apparaissent comme ça.



Un paysage nippon : Une pagode, un torii, et des fils éléctriques



On perd le torii mais un récupre un bout de la Kyoto tower


Et finalement sans fils (grâce auquels il ne doit pas pleuvoir dans certaines rues de Gion)



De l'autre coté

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