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mercredi 25 juillet 2007

Tenjin matsuri

Tenjin matsuri, 天神祭, est avec Gion matsuri l'un des 3 plus grands festivals du Japon.
Il a lieu le 25 juillet, soit juste après Gion matsuri.

On y est allé le soir, donc après la partie en ville et au temple Tenmangu. On arrive à Osaka, station Kyobashi, en même temps que tout le monde, ville qui compte 2,5 Mhab. sans compter les banlieues (sinon on arrive vite à Kobe ou Kyoto). Il y a énormément de gens qui viennent s'agglutiner le long de la rivière voir les bateaux passer.





Osaka, vue du pont de Kyobashi pendant le Tenjin Matsuri



Les marchands de trucs sont les mêmes que partout à chaque festival ou fête. Il y a pas mal de jeux de pêche, où il faut à l'aide d'une petite pelle en papier ramasser le plus de petits poissons possibles. Au bout d'un moment le papier est détérioré par l'eau et craque, le jeu est fini et on gagne rien. Il y a la variante avec les bébés tortues, mais les mêmes pelles en papier. Du coup à la première tortue le papier craque.





Tenjin Matsuri 2007, Osaka



Tenjin Matsuri 2007, Osaka


Après le défilé des bateaux, il y a un feu d'artifice, mais assez moche, et pas pratique à voir pour tout le monde qui est comprimé sur une berge de la rivière. On repasse donc sur le pont pour rejoindre la gare, comme des milliers de gens. Le pont et les routes aux alentours sont organisés en sens unique, ce qui est bien chiant.



Tenjin Matsuri 2007, Osaka

dimanche 22 juillet 2007

Tokyo en Shinkansen

Pour le stage de l'été, je suis parti faire un entretien a Tokyo, avec mon costume, en shinkansen, l'A/R dans la journée, comme un vrai salaryman Japonais. C'était juste parce que c'était remboursé, l'A/R Kyoto-Tokyo coûte quand même 25000 yen (150 euros), contre 8000 yen en bus de nuit. A ce propos, l'euro est à 170 yen, contre 150 quand je suis parti et 130 quand j'ai commencé à penser au Japon. J'aurais du demander une bourse en euros.

Donc en gros, de chez moi à au building de NTT Docomo, une sorte de FT-Orange qui invente les services du téléphone portable de demain qui fera tout (mais il fait déjà tout en fait), il n'y a 3 heures grâce au sacrément rapide shinkansen. 2 heures 50 de métro, gares, train, gares, métro, 5 minutes de marche à Tokyo, et le pire, 5 minute de marche à Kyoto qui est devenu un vrai fourneau. Comparativement, Tokyo allait bien. D'ailleurs j'ai vu une pub à la télé pour une veste spécial salaryman qui fait baisser la température de 30°C à 26°C.

Comme j'avais perdu mon appareil la dernière fois, je remets maintenant les photos du shinkansen. Non limité par le JR pass, je suis monté dans le Nozomi, le plus rapide, qui ne fait qu'un stop à Nagoya sur les petites 2h10 séparant Kyoto de Tokyo-Shinagawa (507 km).

On a beau toujours comparer Shinkansen et TGV, ici il voyage aussi vite en rasant les bâtiments en pleine agglomération, part toutes les 5/10 minutes (donc on peut pas vraiment dire qu'on loupe son train), à la seconde pile, et dedans on entend pas le bruit des rails, juste la ventilation, donc pour moi il est largement gagnant.


En gare de Kyoto (série 300)


Shinkansen en gare de Kyoto


Et surtout, je peux étendre mes pieds devant comme je veux




Arrivé à Tokyo bien centre, près de Shinbashi. Les villes japonaises sont moches, donc Tokyo c'est pareil mais puissance 10. Je dois aller à la Sanno Park Tower, le 44 storied building qui dépasse de la photo.



Avec mon avance, je fais le tour du coin, qui contient la résidence du premier ministre encerclée de policiers, et le parlement que voici de dos.




Accolé à la tour il y a un petit sanctuaire et un peu de verdure.




Du 27ème étage




L'entretien se déroule tout en japonais, mais finalement c'est bien allé. Apparemment il y a eu une centaine de candidatures sur le formulaire internet, et on est que 5 sélectionnés à l'entretien pour 2 places. Sans avoir fait vérifier mon japonais écrit avant d'envoyer, c'est louche. Soit ils veulent me faire traduire des trucs en anglais, soit ils ont appliqués la règle du classement des universités, un peu comme si on avait X > ECP > ECL, mais pour de vrai, en plus strict, et pour toujours, et dans la tête de tout le monde. Tokyo Univ est n°1, Kyoto 2, puis après il y a tous les autres qui ne seront jamais jamais plus forts quoi qu'ils fassent, comme dans tout bon système japonais ou tout doit être déterminé le plus à l'avance possible.

Sur le chemin du retour, je rejoins Vicks à Yokohama, station 桜木町, Sakuragichou, la banlieue de Tokyo, et je me retrouve pile en face de la Landmark Tower, la plus grande du Japon, 296m pour 70 étages (C'est bas à cause des séismes)(D'ailleurs j'ai rien senti à celui qui a cassé la centrale nucléaire). A coté, trouver un 10ème étage à Kyoto est difficile, il y a des lois qui interdisent les grand immeubles.



Shinkansen série 700

mardi 17 juillet 2007

Gion matsuri

Ce festival fait partie des 三大祭, les 3 plus grand festivals du Japon. Mais en fait c'est simplement le plus grand. Il dure tout le mois de Juillet, pour construire les chars et parader, mais on voit principalement 4 jours, 宵々々山 le 14 (yoiyoiyoiyama, l'avant avant veille), 宵々山 le 15 (yoiyoiyama, l'avant veille), 宵山 le 16 (la veille), et 山鉾巡行 le 17 (Yamaboko Junko, le défilé).

Il a eu lieu pour la première fois en 869, lorsqu'une épidémie de peste frappa le pays. Ca a été pris comme la faute au dieu Guzu Tenno, alors les gens se sont mis a défiler pour prier. Depuis, des centaines de milliers de gens viennent à Kyoto pour prendre des photos.

Les soirs des jours d'avant le défilé, les rues du pile centre de Kyoto sont fermées à la circulation, des marchands de manger et boire sont installés sur tout le long de ces rues (les rues de Kyoto-centre sont un parfait quadrillage), et les gens se promènent en habit traditionnel. Dans les rues bloquées sont dispersés les chars exposés, dans lesquels des musiciens ou enfants jouent.

烏丸通, la grande rue au centre de Kyoto qui descend jusqu'à la gare. Remplie de gens et de marchands.




四条通, la rue des grands magasins, qui mène à 八坂神社 (Yasaka-jinja), est aussi comble



A 23h, la circulation est réouverte, les gens disparaissent soudainement, et les seuls qui trainent sont les jeunes aux cheveux pas noirs (= teints = en marge de la société (si pas étudiant)) et les rebelles. (Pour être considéré comme dans la société, il faut bien travailler suivant les normes)


Les petites rues étroites sont aussi remplies de marchands de manger, jeux, poissons, scarabées géants à élever, consoles vidéo, etc.



Gion Matsuri, Kyoto

Le 17, dès 9h, les 32 chars défilent. Il y a 9 鉾, hoko, et 23 山, yama. Les yama font 1,2 à 1,5 tonnes, portées par 14 à 24 personnes. Les hoko font 12 tonnes, 8 mètres de haut, 25 si on compte l'arbre perché, tirées par 30 à 50 personnes. Les roues font 2 mètres de diamètre. Donc pour rétablir la trajectoire, il y a 2 personnes qui font passer des espèces de massues sous les roues pour dévier le char.







Le circuit est une boucle, plutôt un carré vues les rues de Kyoto. Il faut donc tourner les grosses structures qui n'ont pas de volant, ce qui fait que les 3 virages sont des endroits prisés pour voir l'effort.



A 御池-河原町, le virage du dernier hoko. Attention ça prend du temps

La Juventus de Turin

Pour les petites structures, les virages sont bien plus faciles. Certaines faisaient 2 tours sur elle-même pour le spectacle.