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vendredi 30 juin 2006

ご安全に

"Go anzen ni", c'est ce qui remplace une fois sur 2 le bonjour à Oshima. "anzen", c'est la sécurité. Ces 2 kanjis sont écrits un peu partout, on peut les voir écrit sur les grues avec les photos du shipyard.

Ce matin en arrivant, on a droit a un accueil par des gens avec des drapeaux, une dizaine de chaque coté. En fait ce sont les 20 personnes les plus importantes de l'entreprise, dont le 社長 (président) et surtout le 代表 (CEO, mais ce sont peut être pas les bons kanjis, on a pas pu me les écrire), qui est a Tokyo et qui vient rarement sur l'île. On a du dire "go anzen ni" en continu sur 20 mètres (ce qui est moins qu'eux qui ont peut-être vu défiler 1000 personnes).

A 9h30, le CEO arrive au 3eme étage. On m'avait prévenu qu'on me le présentera, que je n'avais que 10 secondes, alors j'avais préparé mes phrases, et répété avec les gens de la section. En effet, à part le chef de section, ce n'est arrivé à personne de parler au 一番 boss. Il est suivi de tous plein de gens qui sont les vrais boss les autres jours. Sauf qu'au lieu de faire le tour des sections comme d'habitude, faute de temps, il a parlé au milieu de l'étage pour tout le monde, et à un moment on m'a poussé vers lui. Mais au milieu de tout le monde, mon よろしくおねがいしますest sorti en premier et j'ai pas pensé à dire mes phrases.

C'est aussi lui qui, en créant la société (hé oui, il est vieux, et petit, ce qui oblige les gens à se baisser vraiment très bas pour lui dire bonjour) à choisi le slogan. Comme "Think" était déjà pris par Apple (à l'époque), il l'a choisi en français. Ce qui donne "Pensée" écrit en gros sur le principal bâtiment. D'ailleurs, en début de semaine, on a aussi installé un panneau lumineux à l'étage, "PENSEE".

Si le CEO venait, c'était pour célébrer la cérémonie de la sécurité, une fois par an, après la pause repas (et le nettoyage du bureau du vendredi, tout le monde prend un balai et cherche de la poussière). On s'est tous habillé en tenue de sécurité, et on a rejoint un hangar, où entre 1000 et 2000 personnes se sont naturellement alignées comme des molécules de H20 qu'on met au freezer. Evidemment, toujours pour minimiser l'énergie d'interaction, les casques se sont regroupés par couleur : jaune pour les ouvriers, orange pour les sections design et business, bleu pour les nouveaux. Les 6 personnes derrière le micro en avait un blanc, c'était apparemment le conseil d'administration. Chacun à fait son discours (en commençant par "go anzen ni" évidemment, mais j'ai pas compris la suite, juste à cause de l'écho dans les structures métalliques), et a la fin on a joué à "a tchik a tchik a tchik aye aye aye" en levant le poing, mais avec "anzen" au micro et "rokuni" (à peu près) par tout le monde, ce qui correspond à un "Safety ? Checked !", 5 fois de suite.
Parmi tous les gens, j'ai aperçu l'autre grand de l'île dont la tête dépassait aussi.
Ensuite tout le monde est rentré et j'ai continué mon rapport en japonais, qui n'avance pas bien vite. Avant de partir, Mori-san, un des chefs de l'étage, m'a invité demain à visiter les célèbres poteries d'Arita.

On m'a donné aussi le journal de l'entreprise, où je fais l'objet d'un article, que je ne traduirais pas car il n'y a pas besoin d'être japonais pour le comprendre. C'est rigolo, même si ça fait un peu キモイ顔, c'était le premier jour et j'étais en effet accroupi pour être entièrement devant le rideau blanc. Il est écrit ジイビイ mais maintenant je suis ジェービー.

Sur la photo de droite, on aperçoit le barbecue du dormitori du premier jour.



Et à l'instant, j'apprends par la TV que 24% des 5-6 ans ont un téléphone portable, et 92% des lycéens. La seconde photo, c'est un cadeau d'anniversaire qui sert aussi à travailler son japonais, et ça fait un point commun avec la petite fille de 川野さんqui le regarde en anime le dimanche matin à 8h30.



jeudi 29 juin 2006

Photos du shipyard

Aujourd'hui, j'ai quasiment pas travaillé l'étude que je fais en ce moment.

Le matin, on a du transporter des caisses et des boites du 3ème étage au RDC. C'était dommage, un jour où j'ai pu gérer la gym sans transpirer dès 8h30. Après, avec l'aide de 川野先生 et de petits dessins, j'ai travaillé mon japonais sur les mots ambigus et des nouvelles structures de phrase. Maintenant je peux dire des trucs que je ne pouvais pas avant et qui m'auraient bien servi. (D'ailleurs j'ai pu les réutiliser dès l'après-midi). Ca me servira aussi pour rédiger le 3ème rapport, que j'aimerais bien faire en japonais.

Il a vite été midi. On a forcément parlé de France-Espagne, que j'avais vu de 7h45 à 7h46 en mangeant mon riz du matin. Là, j'ai remarqué que nombreux étaient ceux qui se sont levés à 4h pour regarder Japon-Brésil, et qu'ils étaient étonnés que je leur dise que j'ai bien dormi cette nuit. Ils m'ont donc obligé à regarder France-Brésil dans la nuit du 1 au 2 juillet (qui est un dimanche).

L'après-midi, j'ai dû mettre mon équipement de sécurité pour aller sur le shipyard, car les cartons du matin contenaient des capteurs à placer sur le bateau. Matsushima-san et moi, sommes donc allés visiter le bateau que l'on fait tourner avec la souris sur le logiciel de FEM (enfin, juste une partie).

En dessous de l'habitat de l'équipage, il y a la salle du moteur, dont les énormes pistons s'étalent sur 3 étages. Il y fait super chaud alors on ressort vite après avoir vérifié que les capteurs sont bien placés.

On fait ensuite un petit tour au sommet du bateau pour prendre quelques photos.

Le soir, avant d'aller voir les matchs de volley (car il y a plein de gens du même étage dans les équipes)(D'ailleurs ici, c'est 9 joueurs par équipe, ça fait des échanges interminables et spectaculaires), j'ai mangé avec Miyamoto-san, qui connaît quelques mots de français. J'ai fini par comprendre ce qu'était un "goloumé", en parlant de Matsmoto-san qui ne mange que les trucs bons du plateau. La réponse bientôt dans les commentaires …

Ma tenue de bureau (devant l'ordinateur) est la même, sans le casque ni la veste (mais que la plupart des gens ont), ni la corde de sécurité, et avec des chaussures personnelles.

Le temps était très nuageux, il a plu, alors les belles photos ne sont pas encore pour maintenant.

Tour du shipyard





Ouverture de l'héliport







Ici, une des 2 grues géantes qui assemblent les morceaux de bateaux finis. Sous les toits bleus derrière, il y a le petit assemblage et le moyen assemblage, c'est à dire pas plus de 400 tonnes








mardi 27 juin 2006

Les moments-clés de la journée

Ce matin, j'ai enregistré le taisô, les petits exercices que l'on fait pendant 3 minutes, à 8h23 et 13h23 avant de (re-)commencer le shigoto. Comme l'appareil était posé sur mon bureau, on ne voit pas tout l'open-space qui se met à danser, mais juste mon voisin (qui dort tous les midis) et quelques têtes derrière. Comme il est souvent fatigué il ne fait pas les petits sauts quand la musique s'accélère. (Moi je le fais en entier devant le clavier, mais pour des raisons techniques on ne peut pas me voir)


1 min de gym

Le midi, chacun va chercher dans un coin de la salle ses deux petites boites et son thé. La boite rouge est la même tous les jours, la beige change (viande <-> poisson). Ici, c'est bien orienté viande, avec un seul truc inconnu. Ca a l'air petit mais c'est costaud.


Pendant la pause, on m'a présenté des nouveaux gens. C'est difficile de retenir les noms du premier coup, on ne peut pas faire Pierre-Peter-Pedro-Pietro-Piotr ou Jean-John-Juan-Gianni-Ivan (bon là j'ai un peu cherché ...) où l'on sait tout de suite s'il manque une syllabe ou pas. C'est plutôt Kengo, Satomi, Takeru, Yuji, Kahori, Eikichi ... Je vois à peu près lesquels sont masculins ou féminins, mais quand on me donne un nom+prenom (voire prenom+nom) inconnus, je peux pas trop remettre dans l'ordre. Pas mal de noms de famille ont 4 syllabes pour 2 kanjis, mais j'ai 4 exceptions parmi les 7 personnes du bureau m'entourant.
Donc finalement, c'est aussi compliqué à retenir que pour eux à prononcer mon prénom.

Les kanjis qui sauvent la vie

Comme il fait nuit, je n'ai pas grand-chose à mettre sous la dent de mon objectif.


Alors voici l'exemplaire de toilettes chauffantes avec douchette intégrée qui se déplie quand on est assis dessus. Ils n'ont rien d'extraordinaire, à part ce petit boitier (cliquer sur l'image) :


Et quand il n'y a pas de petit dessin sur le bouton, il vaut mieux savoir lire le kanji a coté.

Mais c'est le seul exemplaire que j'ai trouvé ici. Tous les autres sont comme ça :


Et pour passer de la zone propre en zone non-propre, il faut évidemment changer de slippers :

Sasebo Burger et Canon Digital

Ce dimanche matin, c'est la fête à Oshima : il y a le triathlon, assez fréquenté. Mais comme chaque année, il pleut (vu qu'il est en plein dans la saison des pluies), et là, il pleuvait vraiment fort.

Donc on est rentré attendre le midi pour partir à Sasebo, avec la voiture de Miyoshi-san (une Matsuda (d'ailleurs on ne voyait pas sur la photo de Pol que sous l'écran GPS/TV il y avait un autoradio changeur 3 CD), mais qui donne Mazda en France). J'ai pu manger le Sasebo Burger, un énorme hamburger tout fait maison multi-étages multi-viandes qui bloque l'estomac pour le repas du soir. Après, je suis allé chercher mon Canon Digital IXY 70 (IXUS 60 en France)(et à peu près tous les appareils numériques sont une centaine d'euros plus cher en France).




Mais le mode d'emploi est uniquement en japonais, donc j'ai du trouver la version française sur internet.





En exclusivité voici ma chambre :


Le ciré jaune au milieu c'est mon habit de vélo pour le matin et le soir. On ne remarque pas l'élément le plus important, la clim. Le frigo et la télé sont mal placés, mais j'ai pas de rallonges et c'est la seule configuration qui permette de tout faire marcher.


Aujourd'hui, on m'a donné le nom des bestioles qui recouvrent des murs entiers au bord des plages de l'île : des funamushi. Quand on les approche elles disparaissent instantanément dans un petit souffle de vent, et heureusement car c'est bien moche.


samedi 24 juin 2006

Birthday party

Hier c'était bien la rainy season, je suis allé en vélo au shipyard avec mon ciré intégral. Mais Watanabe-san m'a dit que vers le 10 juillet ce sera fini et qu'on pourrait aller se baigner dans la mer. Le 5 et 6, j'assisterai au Sea trial, des tests et mesures sur la coque du bateau, en mer.

Le soir, je n'ai pas vu la France se qualifier (à ce propos, mon chef s'est recouché après le 3ème but du Brésil, mais il parait que le dormitori a bruyamment accueilli le premier but des Japonais), on est allé dans la VIP room du Donzoko pour ma birthday party. On était une dizaine, et on avait à manger pour 15. J'ai compris seulement les phrases que l'on me faisait en parlant lentement, mais j'ai presque parlé que japonais de toute la soirée. Ils m'ont fait des cadeaux, principalement des gâteaux, le Donzoko master et un membre du club pêche (qui apparemment passe tout son temps dans cet izakaya) nous ont offert du sake, mais aussi des histoires pour enfants où l'écriture n'est pas trop difficile. Après, on est allé dans un nouveau karaoke (c'est une petite île mais remplie d'izakaya et de karaoke) ou j'ai eu droit à Aqua - Barbie girl, vu que j'ai pas encore appris de chanson en japonais.


Cet après-midi, je vais surement acheter un appareil photo pour enfin mettre en ligne les trucs marrants d'ici.




EDIT : En fait vu qu'il fait super chaud (comme d'habitude en fait) je suis allé à la plage, nager et faire peur aux crabes oranges. Mais là encore, l'eau était chaude.

jeudi 22 juin 2006

Quelques trucs phénoménaux …

Aujourd'hui, on m'a donné un bonbon CUCU, écrit en romaji. Mais ça ne veut rien dire en japonais. Peu après, j'ai découvert 2 des kanjis parmi les plus moches du japonais, le "concave" et "convexe" : et . Au moins j'ai plus besoin de les apprendre.


Sinon les 2 japonais avec qui j'ai mangé ce soir sont déjà couchés depuis longtemps, vu qu'ils se relèvent à 4h voir le Japon mettre 2 buts au Brésil (mais l'un d'eux pourra se recoucher après, car il a pris son seul jour de congé du mois le lendemain (exprès)).

mercredi 21 juin 2006

Nouveau boulot

Ca change de dimanche, où je suis allé courir autour de l'île par un grand soleil, à voir les pêcheurs sur les rochers aux alentours, les crabes de toutes les couleurs que j'essaye d'éviter dans les petits chemins de la forêt, alors qu'ils se faufilent sous mes pieds, les nombreux ports qui sentent comme ma soupe miso du petit dej, la plage ...

Apres je suis allé au repas du club pêche, ou j'ai mangé du crabe, qui est meilleur que le poulpe (mais pas autant que le poisson à coté), et un nabe (plein de légumes et des pates dans une grande marmite). Apres on est allé voir le match du Japon (D'ailleurs rien n'est perdu, il suffit de gagner contre le Brésil par 2 buts d'écarts).

Aujourd'hui, j'ai rendu mon 2eme rapport. Du coup un des chefs m'a donné un nouveau job, plus difficile : Comparer mes résultats obtenus jusqu'à présent avec des formules d'un énorme bouquin en Japonais. Heureusement, il m'a donné la version anglaise en PDF, mais je ne comprends pas non plus :

*1 Web and face plate of continuous longitudinal hatch coamings above strength deck except within 0.4L amidships are to be of grade DH or higher.
*2 Sheer strake at strength deck and deck stringer in strength deck within 0.4L amidships with length exceeding 250 metres are to be of grade EH or higher

Donc je passe pas mal de temps à fouiller dans des dictionnaires sur internet.

samedi 17 juin 2006

Shopping a Sasebo

En effet, aujourd'hui c'est jour férié dans l'entreprise, alors vu que j'étais tout seul (les gens retraient chez eux ce samedi, car certains doivent revenir dimanche matin pour travailler, car ils ont promis un rapport au chef pour lundi matin), je me suis pas pressé pour me lever.

Hier au boulot, j'ai présenté mon premier rapport au deuxième chef de la section, 20 pages de courbes et de chiffres. Après (on a pas le droit de rester après le départ du chef de section), mon premier chef nous a invité à boire un coup et manger des trucs tout mous. Dans les bars, il y a toujours une centaine d'exemplaires de la même bouteille derrière le comptoir. En fait, c'est parce que chaque client à sa bouteille, avec son nom dessus, et quand il repart il la laisse au bar. Pour les bières (et gâteaux secs), elles sont en libre service dans un grand frigo au milieu de la salle, et tout le monde vient se servir. Mais avant de partir, les gens appellent une serveuse qui vient compter le nombre de bouteilles vide et calculer l'addition. Et ils n'oublient pas de faire remarquer à la serveuse si elle a oublié de compter un petit paquet de cacahuètes vide. En sortant, un client m'a interpellé pour dire qu'il s'appelait Djidan (Zidane), et je l'ai aidé à se souvenir de Platini, l'autre joueur français qu'il connaissait.


On est ensuite retourné au Donzoko ou mon chef avait un cadeau à faire au propriétaire. C'est là aussi qu'ils ont réservé l'étage pour ma birthday party. On a mangé des sashimis (poisson cru) car le propriétaire avait appelé mon chef pour le prévenir de l'arrivée de super poisson frais. Il nous sert une grande assiette bien décorée, avec plein de morceaux organisés autour de la tête d'un des poissons. Ils n'étaient pas dans la liste de poissons de mon petit livre, du coup je ne sais pas ce que j'ai mangé (mais c'est pas nouveau), sauf le poulpe. Avant de goûter, on me dit que généralement, les occidentaux n'aiment pas trop et ne sentent pas le goût. C'est vrai que c'est comme du chewing-gum, mais qu'on doit avaler à la fin. Ici, j'ai appris que le prénom d'un des gars qui était là était Eikichi, donc après avoir dit "Eikichi Onizuka, ni jû ni sei, yoroshiku !", j'ai eu le droit de l'appeler GTO-san. Il y avait aussi 2 autres personnes, qui en partant de la coupe du monde sont arrivées à dire qu'elles n'aimaient pas Koizumi. Je me suis aussi fait inviter dimanche à la réunion du fishing club d'Oshima.





J'ai donc pris le bateau de 14h pour aller à Sasebo (250.000 hab.), à 25 min d'ici. Le temps était pourri tout l'après-midi, mais il n'a pas plu. Sasebo est plutôt moche et sent la bouffe partout, souvent le poisson (C'est quand même un port). Il y a donc aussi des marins en costume partout. Comme il y a des bateaux américains, on croise aussi quelques gros américains.

Pas loin du port il y a une très longue galerie de magasins. En face d'un McDo, j'ai mangé une assiette de riz avec des trucs multicolores dessus. D'ailleurs, depuis mon arrivée il y a 10 jours, j'ai toujours mangé au moins une ration de riz par jour (mais souvent matin-midi-soir).

J'ai vu 2 magasins aux enseignes en français, une pâtisserie "FranceCake" et un magasin de vêtements "Joli Madame". Il y a plus de détails sur le franponais ici : http://npu4.free.fr/

Dans le supermarché, plein de poissons frais, en entier sous le film plastique. Il y a aussi de la viande, à 2000 yens (15 €) le steak (même si je ne pouvais pas lire le nom de la viande, ils étaient tous a 2000 yens environ), un peu de vin rouge (dont 2 vins appelés "Bistro" et "Bon marché"). Il y a plein de boissons, et la canette de 100 ml (toute petite devant la 330 ml habituelle) est partout.

D'ailleurs, j'ai vu dans un magasin de livres des tirages de "Où est Charlie" (Where's Wally) en japonais, mais en petit format (pas plus de 10 x 10 cm), alors que c'est les même images à l'intérieur que celles du format français (surement 24 x 32). J'ai cherché des livres pour enfants pour apprendre les idéogrammes, mais j'ai pas trouvé mon niveau.

A coté, le magasin d'articles de sport est rempli de maillots de l'équipe de foot du Japon. On trouve à 65 € des maillots de l'équipe de France, mais même pas floqués Zidane.

J'ai marché aussi un peu dans les rues, où y'a pas mal de parkings dont la hauteur est supérieure à la racine carrée de la surface au sol. Ca fait un peu comme la vidéo ici, mais je les ai pas vu en fonctionnement.

mercredi 14 juin 2006

Welcome party

Ce matin au petit déjeuner il y avait des poissons secs, d'environ 10 cm, et qui se mangent en entier. C'était pas mauvais, même si la tête donnait l'impression de manger une tête de poisson sec à 7h45, mais il aura fallu un brossage intensif et un café fort pour ne plus avoir une haleine de baleine. A ce même petit déjeuner, j'ai rencontré mon vrai chef, Miyoshi-san, revenu de Grèce, qui est très sympa.

Donc, après les heures de FEM et de MS Office (d'ailleurs impossible de trouver "Références" -> "Insérer la table des matières" en japonais), il y a eu ma welcome party (après une semaine dans l'entreprise). Toute la section (~ 20 pers.), on est allé dans une salle près du shipyard pour manger des beaux produits de la mer et boire un coup. On a mis 20 minutes à ouvrir la moutarde de Pol-san avec un tire-bouchon, mais ils ont pas mis autant de temps à finir les cerises alcoolisées que j'avais apporté (tsuyoi demo amai).

Ils sont aussi tous au courant (je sais pas comment) que le 22 juin c'est mon tanjôbi, et ils préparent une autre party (pour l'instant, party = apéro de 18h à 20h30).

Sinon, mon japonais s'améliore, j'ai pu lire aujourd'hui : "Apres utilisation, veuillez appuyer sur le bouton et faire couler l'eau" ou un truc comme ça ...

Excel en japonais ...

... ou comment trouver la signification des checkbox par backtracking :


lundi 12 juin 2006

Aujourd'hui ... rien

de nouveau.

Alors voila un screenshot de ce que je regarde toute la journée. (Enfin, pour les couleurs, elles changent).








Maintenant, le Japon va affronter l'Australie à une heure japonaise correcte, c'est soirée foot.

dimanche 11 juin 2006

Journée à Nagasaki

Aujourd'hui (i.e. mon week-end), on est allé avec Matsushima-san et Moriuchi-san (et sa voiture carrée) à Nagasaki, la grande ville de 400.000 hab, à 1h30 d'Oshima. En y voyant tous les magasins je me rends compte qu'Oshima est vraiment une petite île presque perdue. On a longé la mer, c'était dommage que le temps soit très nuageux.
A part les 2 modèles de 206 que l'on a croisés, la plupart des voitures sont de marque japonaise, et la moitié sont toutes carrées, comme la Mitsubishi de Moriuchi-san. Etroites, hautes et carrées (voire ci-contre), donc à l'arrière j'avais suffisamment de place. Au Japon, les limites sont 60 km/h sur les common roads et 100 sur les highway, donc on n'a pas dépassé le 60 sur le trajet. C'était pas si mal, sinon la pauvre voiture (cheap car) se serait mise à vibrer. A mi parcours, on est passé devant une maison isolée de fan d'anime, avec des figurines taille réelle du nekobus, des sans-visages, et du bonhomme multibras de la chaufferie de "Sen to Chihiro". On a aussi fait coucou aux petites bestioles blanches de Monoke qui vibrent de la tête, perchées dans un arbre, a coté du gros chat de Totoro.

Peu avant Nagasaki, on s'est arrêté dans un grand magasin d'éléctronique. Que des appareils tout brillants, et peut-être superpuissants si j'avais pu lire les caractéristiques. Les appareils photos numériques vont de 20.000 à 40.000 yens (133 à 266 euros), mais avec plus de mégapixels qu'en France. Dans la zone jeux vidéos, la Game Boy micro, toute petite qu'avec le pouce on couvre tous les boutons (mais elle n'est pas nouvelle car déjà sortie en France), et des télés de démonstration d'un jeu de combat de coléoptères. Mais pas d'adaptateur de prises européennes (fiches rondes) pour prises japonaises (fiches carrées)(finalement on en trouvera nulle part). Dans le parking (et c'est pas le seul), il y a un employé qui fait la circulation. Il a aussi bien plus de vendeurs dans les magasins qu'en France.

Nous sommes ensuite allés dans le Chinatown de Nagasaki, joliment décoré. On est allé manger un Champô (bol de pâtes et de légumes, spécialité de Nagasaki) dans un restaurant classe. En arrivant, on se déchausse avant de rejoindre sur les tatamis une table ronde qui tourne. Le style traditionnel était très joli, les petits enfants japonais sont rigolos, et la serveuse prend la commande sur carnet électronique. On s'assit par terre, du coup en me relevant à la fin du repas, j'avais une jambe non fonctionnelle qui a failli me faire tomber. J'avais pris le ichiban big size bol, qui est largement suffisant pour toute la journée. On est ensuite allé faire du shopping au shopping center, ou j'ai enfin vu un makudonarudo (ne pas prononcer les U)(et y'en a aussi plein partout). Je me suis trouvé, dans un des fameux magasins à 100 yens (0,7 €) sur 4 étages, des trucs courants comme parapluie, piles, cintres …

Dans les distributeurs de boissons fraiches présents partout (même au sommet de la montagne d'Oshima qui doit voir au maximum 3 personnes par jour), on trouve en gros ¼ de thé, ¼ d'eau, ¼ de jus de fruits et ¼ de mêmes trucs pétillants qu'on connaît.



Sur le chemin du retour, on passe par une autre grande surface, où la zone nourriture comprend beaucoup de trucs secs, même des petits poissons à la manière de raisins secs (c'est pas pour manger comme les raisins secs, mais pour mettre dans la soupe). Les chaussures Nike/Adidas sont pas chères du tout, mais je m'y suis pas attardé. On s'arrête aussi dans un grand shop de trucs d'entertainment, i.e. des rayons de manga, de CD et de DVD. Je suis encore tombé sans faire exprès sur un visage familier, un DVD de Korikki (fameux comique qui chante aussi ici le fameux Night of Fire de mercredi dernier : http://video.google.com/videoplay?docid=426566504844044258). Pour les news, Daniel Powter est N° 1 des chanteurs étrangers, parmi les Red Hot, Madonna, Sean Paul, Pink (et Daft Punk en positon 30). Je suis aussi passé devant une télé diffusant des extraits de Prison Break (la même musique, mais avec du japonais partout). Ils louent les épisodes à l'unité à 400 yens par jour. Le plus récent aujourd'hui était le 5ème.

A propos de visage familier, il y avait partout le même dans un magasin de téléphones portables. C'est en fait l'actrice de Densha Otoko (very famous aussi, à voir absolument ici = http://www.japan-world.net/v.3/japon/video/Densha-Otoko.htm) qui fait la pub pour KDDI (qui fabrique des portables).


En repassant devant la mer, il y avait une trentaine de surfeurs (en combi intégrale vu le temps) mais des toutes petites vagues.

Peu après notre arrivée au dormitori, on a rejoint Miyamoto-san pour regarder le foot avec du shôchû, et parler japonais avec moins de 30% d'anglais.

Je vais maintenant récupérer mon linge dans la machine. Heureusement qu'il y avait quelqu'un en même temps que moi pour m'expliquer le fonctionnement (après que j'ai mis de la lessive dans le distributeur d'eau de javel).

samedi 10 juin 2006

Le natto et la coupe du monde


Ce matin, on a eu droit à un truc à mélanger dans le bol de riz : le なっと (natto) . C'est comme sur la photo ci-contre, sauf que ça pue très fort. Ensuite ça fait plein de fils collants impossible à couper, et en plus c'est pas très bon.

En rentrant de mes heures habituelles d'éléments finis, je suis allé courir dans l'île, il y a partout plein de petits sentiers qui sentent bon et d'où on voit la mer.
A 22h commence le premier match de la coupe du monde, les images sont les mêmes qu'a la télé française, mais les commentaires sont en japonais, et plutôt calmes. Le grand jeu est de reconnaître le nom des joueurs en japonais, en ce moment au cours de Ingurando - Paraguai.

vendredi 9 juin 2006

Troisième journée

Ce matin au asagohan, des trucs que je peux nommer : du riz (évidemment), des œufs brouillés, des brocolis, des autres trucs et du thé. Direction l'entreprise en vélo, car la saison des pluies n'a pas encore commencé (mais ça ne va pas tarder, on m'a donné mon ciré (couverture intégrale) jaune bien reconnaissable). De 8h30 jusqu'à 18h40 avec une seule petite heure de pause qui passe très vite, je me suis encore amusé avec les node, element, quad, tri, bar, properties, avec les fonctions transform, delete, create, verify, move, modify … A la pause de midi du vendredi, c'est séance de nettoyage de la section. Je n'ai pas pu y participer car j'ai trainé sur mon hirugohan.

La machine à café est impressionnante, avec 4 (ou 5) rangées de 10 produits différents (principalement des cafés), à 80 et 100 yens (50 a 70 eurocents). Sinon j'ai encore dit que Jean-Baptiste étant trop long et imprononçable, on pouvait m'appeler Djibi ou Djibê. Impossible pour eux de prononcer Ji sans Dji, donc Zidane devient Djidan'.
Dans l'après-midi, j'ai pu faire des phrases plus longues avec ma voisine qui m'a parlé de sa imôto.


Peu après la musique de 17h30 (fin officielle), Matsushima-san m'explique qu'il reste souvent très tard, jusqu'a 19h30 - 20h30 (heure de fin du repas du soir au dormitori). On a prévu de partir à 19h30, mais finalement on est parti vers 18h40, peu après la petite musique de 18h30. Heureusement que demain, samedi, je pourrai partir à 17h30. Dimanche, il m'emmène à Nagasaki goûter la spécialité locale et visiter la chinatown.

Sur le chemin du retour, on (nous 2 à vélo et 2 autres à pied) a bifurqué pour rejoindre un izakaya appelé en anglais "the end of the world". J'ai du m'assoir en tailleur sur un sol en bois, mais je n'ai pas la souplesse nécessaire pour tenir aussi bien et aussi bas qu'eux. On nous a servi de l'alcool de maïs, avec des sashimi (poisson cru), des brochettes de viande, et des trucs enroulés dans des trucs (très bon, mais je ne me souviens plus du nom). 2 autres jeunes de l'entreprise nous ont rejoint peu après. On est facilement reconnaissable, soit en chemise bleue avec le logo Oshima, soit avec la veste beige Oshima. Le premier avait passé 10 mois en Australie, on a pu donc dialoguer en anglais avec un débit impressionnant. Le second m'a demandé son âge, j'ai répondu 23-24 ans même si je savais qu'il devait être plus vieux. En fait il avait 32 ans et une fille de 4 mois. On a parlé de coupe du monde, avec Nakamura-san qui connaît plus de joueurs de foot européens que moi, et de trucs japonais que je n'ai pas entièrement compris. Apres le départ de 2 d'entre nous, le master de l'établissement nous a rejoint, et il m'a offert un verre de sake (alcool de riz). Jusqu'à maintenant, je n'ai pas trouvé de nourriture japonaise que je n'aime pas.


23h15, j'aurai encore droit à l'eau froide ...

jeudi 8 juin 2006

Deuxième journée

Aujourd'hui, encore un petit déjeuner avec du riz et des trucs verts bizarres. Puis direction le shipyard en vélo sous un début de pluie (il aura plu toute la journée, rien à voir avec hier), et 9 heures de FEM grâce à MSC Patran & Nastran. Heureusement que le logiciel est en anglais, car je ne me rappelle pas assez bien des menus français pour comprendre les autres logiciels.

Pour faire un bilan des questions qui m'ont été posées, 3 sont largement en tête : "taille combien ?", "galfliend ?" et "sake tsuyoi ?". Et même si les baguettes pour manger ne posent pas de problème, j'ai des réflexes à perdre, comme vouloir rouler à droite en vélo.

Première journée dans l'entreprise (bis)

Hier matin.
Après la petite musique du réveil, je suis descendu prendre mon petit déjeuner, constitué de trucs japonais, dont un œuf entouré de viande et du riz. On est allé en marchant (environ 15 minutes) au shipyard, il faisait déjà très chaud à 8h du matin. On m'a attribué un vélo, comme à tous les employés, qui permet de faire le trajet plus rapidement. Sauf que la selle est montée à son maximum et je suis un peu comme dans un fauteuil. Ensuite, j'ai eu un court entretien dans la salle de réunion où on m'a demandé quelles matières j'ai étudié à centrale et si j'ai aimé le petit déjeuner. Avant de faire la visite, Hoshino san devait me remettre les habits de travail, à savoir 2 pantalons et 2 chemises (que tout le monde porte ici, que ce soit sur le chantier ou dans les bureaux de design) (et qu'on a eu du mal à trouver (comme les chaussures de sécu), mais il y avait bien ma taille dans la réserve) et un helmetu.
On est alors monté dans la camionnette pour visiter le shipyard, de l'arrivée des matières premières (des tôles en fer) jusqu'au l'assemblage des gros morceaux (400 tonnes pour le plus gros) dans les 2 bassins pour faire un bateau d'environ 200m de long, c'est très impressionnant d'en faire le tour. Environ 1000 personnes travaillent sur le shipyard, qui doit bien faire 500m sur 500m, avec ses 2 énormes grues rouges (pour porter les gros morceaux de bateau) visibles de très loin. Ensuite on est allé voir les autres activités de l'entreprise qui cherche à se diversifier. Premièrement, la fabrique de Shochu, où ils font 2 sortes d'alcool et du jus de tomates, avec une petite dégustation à la fin. On est allé ensuite voir les serres où ils ont conçu leur propre système de culture de tomates, qui sont very expensive car les tomates d'Oshima sont très bonnes. On a continué notre visite par un petit coin tranquille au bord de la mer, avec des palmiers, le soleil tapant, de l'herbe verte et du sable … avant de monter eu point culminant, pour constater que le relief de l'île est très accidenté, et qu'a part le nord avec le shipyard et les habitations, elle est entièrement verte, avec de nombreux vers différents. On est revenu en passant par le "centre-ville"(quelques magasins). Je suis ensuite monté au 3eme étage (qui serait le 2eme en France) où se trouve la Hull Structure section (i.e. design des coques) dans laquelle je serai pour 3 mois. L'étage ne fait quasiment qu'une grande salle, partagée par des petites étagères entre les différents groupes. Je me suis présenté (5 phrases) en japonais à la quinzaine de personnes de la Hull structure section, et on m'a attribué un bureau avec ordinateur. En étant assis, on voit toute la salle, i.e. les 50-60 personnes devant leur écran. A la petite musique de 12h30, les gens s'arrêtent de travailler et vont chercher leur repas et leur bol de thé, qu'ils ramènent devant l'écran. On éteint toutes les lumières et on se concentre sur nos 2 boites, une avec du riz (10 cm x 8 cm x 2 cm) et une avec des petits compartiments, un grand pour le poisson ou la viande, et quelques autres pour y mettre des trucs végétaux. Il y a alors 15 minutes de grand silence ou tout le monde mange devant son écran éclairé par la seule lumière de l'extérieur. Après avoir reposé ses 2 boites, certains dorment sur le bureau, d'autres vont au coin fumeur, la plupart va sur internet. Je suis allé au magasin de l'entreprise, où ils vendent des boissons, gâteaux, et des trucs divers.

A 13h20, il y a la petite musique qui réveille les dormeurs, pour se préparer à la gym de 13h25. Tout le monde se lève et on fait les mouvements dictés par la voix énergique des hauts parleurs : on lance les bras, on se penche, on s'étire, on saute sur place … On finit peu avant la petite musique de 13h30 qui annonce le retour du travail. Cependant, un des chefs de la section m'a emmené aux 2 autres étages de salles d'ordinateurs me présenter à tous les chefs des autres sections. Puis je suis revenu faire connaissance avec le logiciel de FEM (éléments finis) jusqu'à 17h30, heure de la petite musique de la fin du travail. On est pas resté plus longtemps à cause de la barbecue party du soir. Dans la cour du dormitori, tout le monde a installé 5/6 barbecues et on a commencé à manger des viandes / nouilles / salade, avec des onigiris (sandwich, mais sans pain, sans jambon, avec que du riz qui tient bien collé). La plupart des gens sont des jeunes, ou en tout cas des gens qui font jeunes (pas plus de 25 ans). Se sont présentés les nouveaux de l'entreprise, qui avaient 19 ans, même s'ils en paraissaient 15. Après, tout le monde s'est assis par terre et on a joué au Bingo ( = révision des nombres japonais) avec une machine qui fait de la musique et qui affiche le nombre gagnant. Une fois tous les lots remportés, tout le monde a rangé les affaires, et on s'est donné rdv à 21h30 pour aller dans les izakayas de l'île, avec un petit groupe de 10 personnes. En même temps que les bières et le shochu, on a droit à des petits trucs à grignoter, ham, grappes, trucs verts, trucs apéritifs … Certains ont chanté, vu qu'il y avait un karaoke. On est allé ensuite dans un second, un tout petit établissement où on a tous chanté au karaoke. Ils connaissent plein de chansons par cœur, et m'ont obligé à en choisir une (daft punk – one more time, pour limiter les dégâts). Avant de partir, ils ont passé le fameux Night of fire (même vidéo que sur google videos), alors j'ai été obligé de chanter vu que je leur avais montré le clip la veille. Je mets aussi 5 minutes pour comprendre leurs mots anglais ou français, comme "han'li" pour thierry henry ou les mots anglais d'une seule syllabe prononcés à la japonais.


En rentrant, j'ai appris que l'eau chaude est coupée après 23h. (Eau froide le matin aussi). Au passage, les toilettes sont bizarres (à moitié à la turque, alors qu'ils y a un siège sophistiqué à coté) et de marque Toto (comme à l'aéroport de Shanghai) (Toto : http://video.google.com/googleplayer.swf?docId=-5217853509242206793)


Première journée dans l'entreprise

Il est 01:37, donc ce sera pour l'instant juste un résumé. Soit la visite du shipyard, le tour de l'île (20 km, 6000 hab), la visite des fabriques de sachô et de tomates, la visite du sommet de l'île (1090m) qui fait plus penser à une colonie qu'a un stage, avec un paysage mélangeant toutes les cartes postales des destinations de l'été, le repas du midi devant l'écran, la présentation du département Hull & Structure, les cadeaux de Pol san, la découverte du logiciel de FEM, la barbecue party avec les produits Kirin, 2 izakayas pour finir, avec un karaoke sur korikki et one more time de daft punk pas fameux ... le détail demain.

mardi 6 juin 2006

Bien arrivé

Après avoir récupéré les cadeaux de Pol à Roissy, je me suis envolé pour Shanghai, avec des chinoises géantes de l'équipe nationale de quelque chose, habillées en Nike/China de la veste aux chaussures. Je me suis un peu emmêlé pour parler anglais à l'hôtesse en révisant mon japonais avec un film chinois dans les oreilles. L'aéroport de Pu Dong de Shanghai est très vaste quand on regarde le toît qui ne repose sur rien, mais sinon mal foutu et compliqué avec ses 6 formulaires de déclaration pour les douanes.
Je repars pour Fukuoka dans un avion plus petit. Les douanes japonaises veulent absolument un numéro de téléphone de ma solution de logement pour mon séjour. Comme je ne l'avais pas noté, je me fais accompagner aux bagages ou j'allume mon portable pour le retrouver. Après 10 minutes de vérification, le bonhomme des douanes me sort un "Bonjour - Merci" avant de dire que tout en en règle. Je peux aller prendre mon bus tranquillement. En demandant par où faut aller à une hôtesse, elle m'apporte un chariot pour les bagages m'emmène au départ du bus et me montre comment on achète un ticket sur la machine automatique.
De Fukuoka à Sasebo, je peux donc voir la partie Ouest de Kyushu. On suit une voie rapide dans une végétation luxuriante et désordonnée. Mais des tas de fils éléctriques, des poteaux colorés et des grandes dalles de béton sur quelques pentes rappellent qu'on est pas dans la jungle. Parmi les voitures qu'on croise, il y a beaucoup de modèles carrés en pot de yoghourt et de vieilles camionnettes.
A Sasebo, j'embarque pour Oshima, j'ai droit à 30 min de vagues et de passage à coté d'îles peuplées d'une vingtaine de maisons. Elles sont très montagneuses. Enfin, on arrive au terminus, où c'est beaucoup plus fréquenté, avec un bureau de poste, des bus, des taxis, des palmiers, un chantier naval, jusqu'à ce que Hoshino san, Kengo san et Takeru san viennent me chercher.
On va directement au dormitori, ou j'ai déja mon casier dans l'entrée pour mettre mes chaussures. Ma chambre est au 5ème, une armoire, un lit, un bureau, la télé, la clim et un frigo. On va ensuite manger au self un yakiniku (fried chiken)(poulet grillé) avec des petits bols de trucs pas mauvais. Puis douche, furô, et installation du réseau avec le spécialiste en modems en visionnant Korikki.
Demain, ça sera l'entreprise.

dimanche 4 juin 2006

Pontarlier, dernier jour

Dernier jour à Pontarlier, je pars demain matin.

Pontarlier -> Besançon -> Roissy -> Shanghai -> Fukuoka -> Sasebo -> Oshima, en voiture, train, avion, bus et bateau.