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lundi 19 février 2007

Vacances

Comme on dit ici, 合格した, je suis accepté en Master. Me voilà donc entré dans un cycle de 2 ans avec cours et recherche, à supporter les kyotoïtes. Et un statut de regular student au lieu de research student, je vais plus avoir besoin de marchander en pseudo-japonais pour avoir des réduc étudiantes. Ils sont plutôt rapides, sous 2 jours les résultats sont affichés, et sous 3 jours dans la boîte aux lettres. Le truc du bout de bois pour passer automatiquement n'aura malheureusement marché qu'à 50% pour nous étudiants. Bref, pour fêter ça, j'ai fait la Macarena et je vais aller à Okinawa. Mais à cause de la paperasse légendaire à signer pendant une période déterminée mais tenue secrète par la légendaire ambiguité des réponses des office-ladies, je suis cloué à Kyoto début mars. La rentrée universitaire est début avril.

J'ai donc pu renouer avec le Kyoto wo arukukai circle samedi pour aller au sud de la Kyoto station, à Tôji, 東寺, célèbre pour sa 5-storied pagoda, 五重塔, et des halls remplis de Bouddhas dorés pour un total d'une vingtaine de trésors nationaux.


Photo volée sur un site japonais, j'avais pas mon appareil photo et en plus il pleuvait

Le soir, je peux ressortir mes souvenirs de cet été à Oshima, avec un autre étudiant de Kyodai (le raccourci de Kyoto Daigaku) originaire de Nagasaki-ken, en détaillant tous les coins "célèbres" de cette préfecture et de Saga-ken. C'est peut-être comme rencontrer un Japonais à Lyon qui a fait de la luge d'été à Metabief et visité le dino-zoo de Charbonnières-Les-Sapins. J'ai recroisé le chimiste québecois amateur de gastronomie jurassienne. Le centre vivant de Kyoto étant relativement petit, c'est difficile voire impossible de ne pas tomber toutes les 10 minutes sur des têtes connues (surtout si elles sont grandes et à yeux non-bridés).

Aujourd'hui dimanche, après un déjeuner dans un restaurant célèbre, un petit mais succulent donburi, la professeur de cérémonie du thé nous avait invité chez elle pour apprendre la technique. Enfin, pas celle de le fabriquer, celle de le boire est bien assez compliquée. Tous les mouvements doivent suivre une règle, sans oublier les phrases de politesse. Il n'y a guère que le regard qui est libre à quelques instants. Le fil rouge de la cérémonie, c'est le/la 正座, le fait de s'assoir sur ses talons, pas naturel pour tous les Japonais non plus. Jusqu'à maintenant, dans les retaurants/izakaya traditionnels, quand je perdais la sensation d'avoir des jambes, je pouvais changer de position. Mais là, ça se fait pas, j'ai donc découvert les différentes étapes de gonflements et brulures internes qui doivement mener à la perte définitive des membres inférieurs. Finalement j'ai pu me lever après 2/3 minutes à ramper, et oublier les piri-piri après une vingtaine de minutes. Dur dur d'être Japonais.

On est allé ensuite au Kitano-Tenmangu, ce même sanctuaire pour passer ses exams, qui était proche. Il est en fait rempli de cerisiers bourgeonnants, blancs et roses, et de statues, qui rendaient très bien avec les rayons de soleils. La semaine prochaine ils devraient être magnifiques. On a touché la tête du boeuf puis la sienne, donc on va devenir intelligent.

J'ai pas utilisé le correcteur d'orthographe français pour cette entrée, j'espère que ça se voit pas trop. Sinon j'ai aussi toujours autant de mal a switcher entre les claviers fr et jap. Tiens, c'est bizzare, depuis 15 min tous les sites qui ne se finissent pas en .jp sont introuvables. Auraient-ils réussi à refaire une Edo jidai ? Enfin, c'est en ligne, donc raté.

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