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lundi 10 juillet 2006

Sakana 24

Réveil difficile ce dimanche matin à 6h30. Mais je pouvais constater que le déluge n'a pas lieu, pour la venue du typhon sur les côtes du Japon le temps est plutôt correct (il n'a pas fait aussi beau depuis qu'il fait gris) et surtout très atsui (chaud), mot qui se place second au classement des mots de la journée.

Avec Maruta-san et sa voiture nous avons rejoint 2 autres pêcheurs sur un des débarcadères du shipyard. C'était bizarre de pêcher à 5 mètres du bord, accolé à des milliers de tonnes de bateau. D'après l'échelle peinte dessus, ledit bateau était immergé de 6m. Et tous les coups étaient gagnants, c'était pas trop dur de remonter quelque chose (des fois rouge, des fois violet, des fois classique). Mais pour pouvoir le manger, il fallait une taille respectable, donc le premier mot au classement est chichai, qui doit vouloir dire "trop petit". Vers 11h, lorsque l'on prenait plus grand-chose, Kaneda-san à pris quelques poissons (classiques (des maquereaux)) pour en faire des sashimis (poisson cru). Je me suis essayé à la partie la plus facile de la découpe. Il avait aussi prévu les baguettes, sauce soja, wasabi et asahi pour faire une pause bienvenue à l'ombre, le poisson était tendre, frais (c'est le moins qu'on puisse dire) et ichiban oshii.

On s'y est ensuite remis une heure, où j'ai remonté un gros machin rouge qu'on m'a défendu de toucher, à cause des aiguilles qui piquent et qui contiennent du poison. Je ne me souviens plus du nom, surtout qu'il en a plusieurs suivant les régions.


Le repas du midi, offert par Kaneda-san au restaurant d'Oshima hotel, était un plateau de tempura (poisson et légumes frits). Dans la petite baie derrière l'hôtel où les poissons jouent aux dauphins, nous sommes retournés pêcher l'après-midi, avec peu de succès, sauf pour les coups de soleils. Et les 18h sont vite arrivées, où on était encore invités, mais cette fois chez lui, sa femme ayant préparé des sushis avec le reste de poissons, mais aussi du calmar, du hamu (jambon), des crevettes, et des autres assiettes qui recouvraient toute la table. Même si on a pas pu finir, on a gardé une place pour le gâteau au chocolat du chef du restaurant, qui se dit en japonais "gâteau au chocolat".

Sinon la France vient de perdre en finale, mais ça y'a pas besoin de regarder la TV japonaise pour le savoir.

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