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mardi 18 juillet 2006

Le Mont Fuji

La Trilogie Fuji-san
1. Le Mont Fuji2. Lever du soleil au Mont Fuji3. Le retour du Fuji


Dimanche et lundi, c'était périple au Fuji-san (Fuji-yama si on prononce mal), le point culminant du Japon à 3776 mètres. Le programme c'est voyage dimanche, montée la nuit, et retour lundi. Pour s'y rendre, il faut depuis Oshima prendre le bateau, bus, avion, train et taxi.


photo non contractuelle
Mais en été, il n'y a pas de neige.

Encore un signe que les Japonais sont plutôt soucieux des clients, j'ai demandé en achetant mon ticket de bus si on peut retirer du liquide à Sasebo (+ de 100.000 hab). En effet, le WE les banques sont fermées, et les distributeurs sont dedans. Ce qui n'est pas très pratique car au Japon on paye en liquide et rarement par carte. Comme j'avais mélangé mon histoire de bus, de gare et de liquide dans un japonais bancal, la vendeuse n'avait pas du me comprendre, et elle m'a rejoint 200m plus loin en tapant un sprint sur talons sous le soleil étouffant car je me dirigeais vers la gare (pour faire du shopping), pour vérifier que j'avais bien compris ses explications.

Arrivé à Fukuoka pour prendre l'avion (qui démarre 10 minutes après la montée des premiers passagers, dont un Japonais avec un polo inédit "Le coq sportif"), j'avais suffisamment d'avance pour me tromper d'aéroport (faut dire que c'est plus grand qu'Oshima) et trouver un distributeur.

880 km et 1h30 plus tard, me voilà à Tokyo, et à 22h30 nous sommes à 2000m d'altitude, au 5eme anneau (sur 10) du mont Fuji.


Effet rétroactif, seul(e)s les français(es) font des V ...

Il fait frais et ne pleut pas, ça tombe bien. Nous doublons quelques personnes sur le chemin, faisons des pauses aux étapes, jusqu'à la 8ème (ou 9ème, c'était bizarre sur la fin) où il fait froid et commence à pleuvoir. La pente s'accentue, et on est contraint de doubler une procession de Japonais (en équipement plus adapté que le notre) qui n'avancent pas, sur au moins 40 minutes. C'est plus difficile à grimper, car le sol n'est pas dur, mais c'est plutôt un lit de graviers volcaniques. Le vent est fort, et au sommet, on n'y voit rien, donc pas de lever de soleil comme prévu. Les gens s'entassent dans les quelques bâtiments pour manger un truc chaud, mais on redescend vite fait. Je me tasse les genoux en ajoutant une ligne au palmarès des XCR pro 3D de GK du GC.



Pendant la descente. On ne le verra jamais comme sur la première photo. Derrière ces nuages se cache le sommet.




A mi-parcours. L'arrivée c'est le parking qu'on voit en bas, quelques 8 heures après notre départ.


Au retour, j'ai le temps faire une rapide visite de Shinjuku, un quartier de Tokyo avec des grandes tours, des pubs sur des télés géantes et des gens qui tentent de lancer une nouvelle mode révolutionnaire (y'a surement aussi de l'effet Oshima), de visiter le mauvais terminal de l'aéroport, de gouter le même menu Big Mac XL (pour 4,50 €), et surtout de dormir un peu partout.

2 commentaires:

chap a dit…

Menu Big Mac XL, c'est pas très esprit jap ça...

jb a dit…

Ben vu que je mange du riz tous les matins (et pas des frosties), j'ai de tps en tps envie de changer ...
Et c'était pas américain, le gars a coté de moi il regardait la télé sur son portable à clapet qui tourne.