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vendredi 9 juin 2006

Troisième journée

Ce matin au asagohan, des trucs que je peux nommer : du riz (évidemment), des œufs brouillés, des brocolis, des autres trucs et du thé. Direction l'entreprise en vélo, car la saison des pluies n'a pas encore commencé (mais ça ne va pas tarder, on m'a donné mon ciré (couverture intégrale) jaune bien reconnaissable). De 8h30 jusqu'à 18h40 avec une seule petite heure de pause qui passe très vite, je me suis encore amusé avec les node, element, quad, tri, bar, properties, avec les fonctions transform, delete, create, verify, move, modify … A la pause de midi du vendredi, c'est séance de nettoyage de la section. Je n'ai pas pu y participer car j'ai trainé sur mon hirugohan.

La machine à café est impressionnante, avec 4 (ou 5) rangées de 10 produits différents (principalement des cafés), à 80 et 100 yens (50 a 70 eurocents). Sinon j'ai encore dit que Jean-Baptiste étant trop long et imprononçable, on pouvait m'appeler Djibi ou Djibê. Impossible pour eux de prononcer Ji sans Dji, donc Zidane devient Djidan'.
Dans l'après-midi, j'ai pu faire des phrases plus longues avec ma voisine qui m'a parlé de sa imôto.


Peu après la musique de 17h30 (fin officielle), Matsushima-san m'explique qu'il reste souvent très tard, jusqu'a 19h30 - 20h30 (heure de fin du repas du soir au dormitori). On a prévu de partir à 19h30, mais finalement on est parti vers 18h40, peu après la petite musique de 18h30. Heureusement que demain, samedi, je pourrai partir à 17h30. Dimanche, il m'emmène à Nagasaki goûter la spécialité locale et visiter la chinatown.

Sur le chemin du retour, on (nous 2 à vélo et 2 autres à pied) a bifurqué pour rejoindre un izakaya appelé en anglais "the end of the world". J'ai du m'assoir en tailleur sur un sol en bois, mais je n'ai pas la souplesse nécessaire pour tenir aussi bien et aussi bas qu'eux. On nous a servi de l'alcool de maïs, avec des sashimi (poisson cru), des brochettes de viande, et des trucs enroulés dans des trucs (très bon, mais je ne me souviens plus du nom). 2 autres jeunes de l'entreprise nous ont rejoint peu après. On est facilement reconnaissable, soit en chemise bleue avec le logo Oshima, soit avec la veste beige Oshima. Le premier avait passé 10 mois en Australie, on a pu donc dialoguer en anglais avec un débit impressionnant. Le second m'a demandé son âge, j'ai répondu 23-24 ans même si je savais qu'il devait être plus vieux. En fait il avait 32 ans et une fille de 4 mois. On a parlé de coupe du monde, avec Nakamura-san qui connaît plus de joueurs de foot européens que moi, et de trucs japonais que je n'ai pas entièrement compris. Apres le départ de 2 d'entre nous, le master de l'établissement nous a rejoint, et il m'a offert un verre de sake (alcool de riz). Jusqu'à maintenant, je n'ai pas trouvé de nourriture japonaise que je n'aime pas.


23h15, j'aurai encore droit à l'eau froide ...

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu diras à Nakamura-San qu'ils arrêtent de nous péter les couilles avec tous leurs Nakata. Hidetoshi OK, mais qu'ils arrêtent d'envoyer des Koji à l'OM !

Anonyme a dit…

une imôto c'est comme un e-mail, une moto mais virtuelle ?

Anonyme a dit…

Coucou J.B.,

C'est Vincent le marseillais... A ce que j'ai pu lire ton séjour se passe bien alors continue à profiter de tout ce que peut t'offrir ce voyage...
Et pour ton info, les jeunes n'ont pas forcément moins de 25 ans !!!! J'en ai 27 et je ne m'estime pas vieux...
Allez bye à plus...

Vincent

jb a dit…

Une imôto c'est une petite soeur, mais ta tentative de blague est honorable.

Sinon 27 ans, ... y'a encore des colonies pour cet âge ?

Anonyme a dit…

Mais je t'emmerde mon grand...

Allez bonne journée...

Vincent