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mercredi 17 septembre 2008

Terelj (4) - Hiking

Je me réveille en premier et vais directement tenter de pêcher. Mais, le courant étant trop fort et la ligne trop légère, c'est sans succès.



Avec le soleil du matin, notre coin est super chouette, herbe verte, eau turquoise, ciel bleu et feuilles d'automne jaunes.



On remarque que, contrairement à ce que nous pensions, on porte 4 kg de riz avec nous, et non 2. Donc c'est déjà décidé, ce soir, on mangera du riz.

On continue à marcher entre les montagnes et la rivière, sur notre "route". On en vient à demander notre "chemin" à un papy qui habite dans un conteneur en tôle. L'un n'a pas plus de raisons de se trouver là que l'autre, mais bon, c'est la Mongolie.





A 14h30, on s'arrête pour prendre un bain dans un bras stagnant de la rivière, comme une piscine non-chauffée. Ca fait du bien de sortir tout nu de l'eau froide et se sentir réchauffé par le soleil sec, avec seulement quelques vaches pour nous regarder. Tellement bien, que l'on s'octroie 2 heures de pause.



Adrian et Martin restent au bord de l'eau pour lire, tandis que je pars grimper le plus haut sommet des environs, la colline en face. Ca me prend 50 minutes de pas rapides.

Du haut, on aperçoit la vallée touristique de Terelj et ses ger camps, ainsi que notre vallée de la Tuul gol (= fleuve), qui alimente UB, et les arbres jaunes qui poussent en l'accompagnant. On distingue même Nalaikh.

Terelj Valley video







Un écureuil-marmotte plus tard, je redescends en tombant sur une pièce de 2 ₮ de 1981.

Abris

Toilettes mongols. Fidèles au précepte du coin: "Eloigne-toi un peu et fais ce que tu veux"

Adrian et Martin toujours dans leurs pages

On reprend la route en remontant mécaniquement le fleuve. Il se fait déjà plus froid que la veille. On doit aussi éviter les chiens des nomades peu aidants. La vallée semble s'ouvrir un peu.

Poste intriguant … le début de l'électricité ?



On se pose pour une dernière nuit près de la rivière, qui signifie la fin de la facilité d'avoir de quoi boire quasi-instantanément. Pensant déjà stratégiquement à nos lendemains sans eau, on cuit 2 kg de riz pour à la fois se péter le bide et avoir du combustible water-free pour la suite.


Epuisé, je m'endors encore une fois au bord du feu. Quand je me réveille, les autres sont déjà rentrés, donc il me reste plus qu'à rejoindre ma tente pour m'endormir encore, les pieds presque gelés.


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